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Phil Schulze Dieckhoff, Das Bischofsamt im Dialog, Paderborn, Bonifatius, 2023, 544 p.
Pour les catholiques et les luthériens, la fonction d’évêque est à la fois un terrain d’entente et une pierre d’achoppement. C’est une plaque tournante de l’œcuménisme. Cependant, la recherche de similitudes entre les évêchés catholique et luthérien aboutit à des résultats insatisfaisants. Si l’unité dans l’épiscopat pouvait effectivement être établie, cela conduirait presque immédiatement à l’unité entre les Églises. Chaque divergence d’opinion entre les évêques montre douloureusement que l’unité de l’Église n’est pas encore à portée de main.
Enguerrand de Lorgeril, Libres dans la faiblesse, Paris, Le Cerf, 2022, 414 p.
Comment soutenir la liberté des personnes dans leur recherche de Dieu ? En explorant les lettres de saint François de Sales, ce livre montre combien il intègre les infirmités dans la marche vers la sainteté, à partir d’une conception élaborée et unifiée de la personne humaine. La lecture de ce livre offre, à l’occasion du 400e anniversaire de saint François de Sales (1567-2022), une belle compréhension de cet auteur trop peu travaillé aujourd’hui, et une vision renouvelée de ce qu’est la liberté.
Emmanuel Rousselin, Nouvel Adam et Serviteur souffrant, Paris, Le Cerf, 2022, 428 p.
Le Christ est mort pour nous sur la croix. Voilà une affirmation centrale de la foi chrétienne, mais que signifie-t-elle exactement ? Au sein de ses commentateurs, les avis divergent quant à savoir si l’on peut ou non déceler ce thème dans son oeuvre. Au-delà de ce cercle, Thomas est critiqué aussi bien par les pourfendeurs de la substitution que par ses défenseurs, notamment Hans Urs von Balthasar.
Emmanuel Rousselin met en lumière l’apport original de Thomas d’Aquin à un questionnement majeur de la réflexion sotériologique contemporaine.
Martin Troupeau, L’Unité du sacrement de l’ordre, Münster, Aschendorff Verlag, 2022, 737 p.
Pascal-André Dumont, Jean-Rémi Lanavère (dir.), La vocation de l’investisseur, Paris, Salvator, 2022, 168 p.
David Gilbert (dir.), Madame Acarie (1566-1618), mystique politique et société au lendemain des guerres de religion, Presses universitaires de Rennes, 2021, 248 p.
Les actes du colloque organisé à l’occasion du 400e anniversaire de la mort de Madame Acarie, l’instigatrice, avec Pierre de Bérulle, de l’implantation en France de l’Ordre du Carmel. Barbe Avrillot, épouse Acarie, contribue puissamment, dans les années qui suivent l’édit de Nantes, à convertir le combat armé des ligueurs contre les huguenots en un combat spirituel, voire mystique, par les armes de la prière et de l’ascèse.
François-Régis Moreau, Théologie fondamentale, Perpignan, Artège-Lethielleux, 2020, 540 p.
La Révélation, la théologie, l’acte de croire, la foi… : autant de notions souvent utilisées, rarement expliquées. C’est à cette indispensable explicitation que s’attelle ce manuel de théologie fondamentale, fruit de nombreuses années d’enseignement à la Maison de formation de la Communauté Saint-Martin.
Philippe Seys, Le signe de Jonas en Mt 12,39 et 16,4, L’éveil de l’herméneutique du disciple, Paris, Lethielleux, 2020, 612 p.
Une étude de l’expression « signe de Jonas », employée à deux reprises dans l’évangile selon saint Matthieu. L’expression fait bien sûr référence à la Résurrection du Seigneur. Elle est aussi une invitation adressée à ceux qui croient et à ceux qui ne croient pas encore : celui qui croit discerne et reconnaît les signes, quand celui qui veut des signes pour croire ne peut même pas les recevoir.
Léonard de Corbiac, en collaboration avec Magdeleine Houssay, Correspondance Frédéric Ozanam et Amélie Soulacroix. Poèmes, prières et notes intimes, Paris, Desclée de Brouwer, 2018, 864 p.
La correspondance entre le bienheureux Frédéric Ozanam, fondateur de la société de Saint-Vicent-de-Paul et sa fiancée puis épouse, Amélie Soulacroix, est ici réunie en un seul volume. Une plongée dans l’intime où l’on voit comment le mariage vient nourrir, comme une racine, la vie spirituelle aussi bien que l’engagement social du couple Ozanam.
David Gilbert, « Le grand secret de la vocation ». Louis Tronson (1622-1700), Paris, Honoré Champion, coll. « Bibliothèque d’études des mondes chrétiens » 12, 2018, 566 p.
Figure trop longtemps oubliée, Louis Tronson, supérieur de la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice, a joué un rôle déterminant dans l’explicitation théologique de la vocation sacerdotale. Il propose une vision du sacerdoce sacramentelle et sociale, profondément enracinée dans la société de son temps mais également susceptible d’éclairer bien des débats contemporains.
Bertrand Lesoing, Vers la plénitude du Christ. Louis Bouyer et l’œcuménisme, Paris, Le Cerf, coll. « Cogitatio Fidei » 302, 2017, 358 p.
Une traversée de l’œuvre de Louis Bouyer, ancien pasteur luthérien entré dans l’Église catholique et très proche de la tradition orthodoxe. Chez ce théologien de premier plan, figure de proue du retour aux sources, l’œcuménisme ne se réduit pas à une série de difficultés à résoudre, il est plutôt un appel à penser œcuméniquement le mystère chrétien.
Bertrand Lesoing, Marie-Hélène Grintchenko, Patrick Prétot, La théologie de Louis Bouyer. Du Mystère à la Sagesse, Paris, Parole et Silence, 2016, 284 p.
Les actes du colloque organisé en 2014 à l’occasion des dix ans de la mort du Père Louis Bouyer. Les contributions réunies – signées de Jean-Luc Marion, Jean-Miguel Garrigues, Jean-Pierre Batut…– ne visent pas à donner un résumé ou une synthèse de l’œuvre immense de Louis Bouyer mais à en dégager les lignes directrices et les articulations majeures.
François-Régis Moreau, Guides de lecture des textes du concile Vatican II, 7 volumes, Perpignan, Artège, 2012-2014.
L’ensemble des documents du concile Vatican II, commentés pas à pas. Une entreprise monumentale, une des premières du genre depuis la fin du concile, un outil indispensable pour tous ceux qui veulent entrer dans une compréhension renouvelée des textes, de leur histoire et de leur articulation.
Laurent Larroque, La Parabole du serviteur impitoyable en son contexte (Mt 18,21-35), Rome, Gregorian & Biblical Press, coll. « Analecta Biblica » 187, 2010, 424 p.
Un commentaire magistral de la parabole du débiteur impitoyable dans l’Évangile selon saint Matthieu, le premier du genre. Remise en son contexte, la parabole apparaît liée à la figure de Pierre et adressée à tous les « intendants du Royaume des Cieux ».
Pierre-Antoine Belley, Connaître par le cœur. La connaissance par connaturalité dans les œuvres de Jacques Maritain, Paris, Téqui, coll « Croire et savoir » 40, 2005, 445 p.
Figure de premier plan du renouveau thomiste au XXe siècle, philosophe de renom à la croisée de multiples réseaux, Jacques Maritain a parfois été perçu comme un penseur néo-scolastique très intellectualiste. Cet ouvrage entend montrer au contraire qu’il a ouvert des voies nouvelles dans le domaine de la connaissance : la connaissance « par le cœur » constitue bien une clé de lecture de l’ensemble de son œuvre.
Paul Préaux, Les fondements ecclésiologiques du presbytérium selon le concile Vatican II et la théologie post-conciliaire, Bern, Peter Lang, 2002, 375 p.
L’ouvrage présente une analyse à la fois ample et précise de la théologie du presbytérat au concile Vatican II. Dans le ministère presbytéral, deux aspects sont à articuler : la dimension universelle – manifestée par l’appartenance à l’ordo presbyterorum – et la dimension particulière, manifestée par l’appartenance au presbyterium.
Emmanuel Lemière, Charles Journet : l’aurore d’une théologie de l’Église, Parole et Silence, 2000, 472 p.
L’ouvrage nous fait entrer dans la genèse de la pensée de Charles Journet (1891-1975), en particulier de sa grande œuvre, L’Église du Verbe incarné, véritable somme d’ecclésiologie de plus de 3000 pages. Une lecture indispensable pour entrer dans la pensée de ce prêtre, humble professeur de séminaire, créé cardinal par Paul VI et théologien de haut vol.
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