Soirées (trop) OUF à Dijon
Jeudi 13 janvier 2022
Trop OUF. En ce début d’année les « soirées OUF » ont repris à Dijon. Des soirées « Originales, Uniques et Familiales » destinées aux jeunes, à leurs familles, aux catéchumènes adultes et aux paroissiens de tous âges, dans une église pleine.
Des soirées OUF à Dijon pour retrouver la joie de la rencontre et évangéliser
En ce début d’année ont repris à Dijon les soirées OUF – pour « Originales, Uniques et Familiales » –destinées aux jeunes, à leurs familles, aux catéchumènes adultes et aux paroissiens de tous âges, dans une église pleine. Ces soirées, organisées toutes les six semaines par les prêtres et paroissiens de Saint-Bernard de Dijon et de Fontaine, sont nées en réponse aux conséquences de la crise sanitaire, comme le rappelle don Guillaume Chevallier.
Comment est née l’idée de cette initiative ?
La situation sanitaire nous a souvent empêchés de nous retrouver pour des moments conviviaux et pendant de longues périodes, seuls les rassemblements cultuels étaient permis. Le besoin de joie et de fête est de tous temps, mais plus encore en ce moment !
Nous avons d’abord voulu préparer la Pentecôte de manière originale l’an passé : avec quelques paroissiens, nous avons imaginé un moment de joie et de prière qui a commencé par un temps de louange, puis un sketch, qui a donné la matière d’un bref enseignement et d’une exhortation. Nous avons ensuite proposé une démarche pour faire un pas de plus dans la foi.
Puis est arrivée la fin des jauges dans les lieux de culte le 30 juin dernier. Nous ne voulions pas laisser passer cette date historique sans la célébrer – même si nous ne sommes pas tout à fait tirés d’affaire…, sans célébrer la joie de pouvoir de nouveau ne pas se distancer ou voir ces places désespérément réservées au vide. On avait vu arriver autocollants, panneaux de signalisation et même rubalise dans nos églises avec consternation… leur disparition méritait bien qu’on en rende grâce !
Qui prépare ces soirées ?
L’équipe s’étoffe petit à petit, avec des paroissiens et les prêtres de la communauté. Les grands jeunes s’y joignent de plus en plus pour la musique, le chant, guider la prière, installer les décors ou jouer un rôle dans le sketch, qui prend une tournure de comédie musicale en fonction de l’inspiration ! La dernière est inoubliable… Je crois que tout le monde se souvient de cette plongée effrayante (et réaliste) dans la « maison des Ronchonchons »… et des clés pour se convertir à l’approche de Noël !
Qu’en retenez-vous ?
D’abord, qu’un sketch, même un peu déjanté, vaut bien deux prédications ! C’est une vraie recherche pour nous de trouver les thèmes et les manières d’enseigner tous les fidèles en même temps, pour annoncer Jésus, qui est le chemin pour tous vers le Père. Ça ne doit pas laisser le goût d’une affaire de spécialistes compassés… La joie parle au cœur de tous, spécialement des jeunes et des personnes qui sont plus éloignées de l’Église. Avec Dieu, la joie est toujours là, profonde, vivante, dans la liturgie, mais pas toujours accessible immédiatement à chacun. Cette expérience festive est destinée à manifester la liberté que nous avons reçue de lui. C’est un moment où, comme l’écrit le Pape, « nous éprouvons la joie spirituelle d’être un peuple » avec des codes et des clins d’œil qui aident à chacun à s’enraciner dans l’Église.