Samedi 2 Avril
Méditation de Carême
Méditation de Carême
En ce temps-là, Jésus enseignait au temple de Jérusalem. Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C’est vraiment lui, le Prophète annoncé ! » D’autres disaient : « C’est lui le Christ ! » Mais d’autres encore demandaient : « Le Christ peut-il venir de Galilée ? L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ? » C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui. Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui. Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? » Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! » Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! » Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit : « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? » Ils lui répondirent : « Serais- tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! » Puis ils s’en allèrent chacun chez soi.
Les réactions quant au message de Jésus ne sont pas unanimes. Alors que certains reconnaissent en lui le prophète annoncé, d’autres le refusent sous prétexte qu’il ne coche pas les cases de leurs attentes : géographique pour le peuple, spirituel pour les pharisiens. Quel est ce lien qui réuni ceux qui changent leur regard sur Jésus ? C’est la Parole du Christ : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! » disent les gardes. De même Nicodème invitent les pharisiens à écouter son témoignage avant de porter un jugement. A notre tour posons-nous cette question : suis-je à l’écoute de la parole de Dieu ? Cette Parole me pousse-t-elle à changer mon regard, à me convertir ? Car, comme la foule, il ne suffit pas d’entendre la Parole, ce qui est passif, il faut aussi la recevoir, ce qui demande une action de notre part. Le pape François nous dit à propos de cette Parole que c’est comme une « lettre d’amour écrite pour nous par Celui qui nous connaît comme personne d’autre : en la lisant, nous entendons à nouveau sa voix, nous contemplons son visage, nous recevons son Esprit. »
Je prends 15 minutes de silence aujourd’hui pour lire l’évangile et laisser cette Parole résonner en moi.