« Voici venu le temps favorable… »
Mais pourquoi donc faut-il recommencer chaque année ? Chaque année l’Avent et Noël, chaque année Pâques… et donc chaque année le carême. Mais pourquoi ? L’Église, « experte en humanité » (S. Paul VI), prend au sérieux les rythmes humains que Dieu a lui-même instaurés, et les considère comme des moyens privilégiés pour ouvrir notre cœur à Sa présence en nous. C’est le sens de « l’Année liturgique » : « Elle déploie tout le mystère du Christ pendant le cycle de l’année, de l’Incarnation et la Nativité jusqu’à l’Ascension, jusqu’au jour de la Pentecôte, et jusqu’à l’attente de la bienheureuse espérance et de l’avènement du Seigneur. » Dès lors, « tout en célébrant ainsi les mystères de la Rédemption, elle ouvre aux fidèles les richesses de la puissance et des mérites de son Seigneur ; de la sorte, ces mystères sont en quelque manière rendus présents tout au long du temps, les fidèles sont mis en contact avec eux et remplis par la grâce du salut. » (Sacrosanctum Concilium n°102)
Quels sont donc les mystères propres que l’Église rend présents à ses fidèles pendant le carême ? Et quelles grâce appelle-t-elle sur eux par le contact avec ces mystères ?