Arrivée de la communauté à Montbrison : quatre mois après…
Mardi 12 janvier 2021
Depuis septembre, don Martin est le nouveau curé de la paroisse Ste Claire – Ste Thérèse en Forez, à Montbrison (Loire). Une des cinq nouvelles paroisses confiées à la Communauté en 2020. Comment s’est passée cette arrivée marquée par une nouvelle période de confinement en novembre ? Don Martin nous livre ses impressions.
Comme toute ouverture, il faut du temps pour que paroissiens et prêtres de la Communauté apprennent à se connaître pour pouvoir ensuite œuvrer ensemble efficacement au service de l’Église. A Montbrison, ville de 16 000 âmes, dans le diocèse de Saint-Étienne, l’église principale est la collégiale Notre-Dame d’Espérance. La paroisse, rurale, compte 31 clochers. Depuis quatre mois, c’est don Martin qui en a la charge, avec à ses côtés don François, ordonné prêtre en juin dernier et don Guillaume, diacre en vue du sacerdoce. Ils peuvent aussi compter sur la prière des Clarisses de Montbrison.
Pour sa première mission en tant que responsable d’une paroisse, don Martin « découvre à la fois une paroisse mais aussi une fonction ». C’est pour lui une joie et une exigence d’être à l’écoute de ses nouveaux paroissiens : « Le but c’est de bien connaître la paroisse et les gens pour ensuite envisager avec eux des projets missionnaires, un projet de croissance pour la paroisse. »
Avant l’arrivée officielle, don Martin a fait deux visites de préparation. En mai pour rencontrer l’équipe pastorale, c’est-à-dire l’ancien curé, les vicaires et les membres du conseil paroissial. Et un séjour en juillet pour découvrir le territoire, quelques-uns des trente clochers de la paroisse, et rencontrer Mgr Bataille, l’évêque de Saint-Étienne. La messe d’installation a eu lieu le 30 août avec l’évêque et don Paul, le modérateur général de la communauté, en présence notamment des anciens paroissiens de don Martin, venus spécialement pour l’occasion. « C’était un bel accueil de l’évêque et des paroissiens ! »
Une arrivée… et un confinement : « Petit à petit on a fait connaissance, dans les aumôneries, les écoles, et partout on a été très bien accueilli. C’est un temps d’observation et de découvertes important, d’autant plus que la paroisse est grande ! Je n’ai pas encore pu célébrer un office dans chacun des clochers, il y en a même certains où je n’ai encore pas mis les pieds à cause du confinement… » Mais si la vie paroissiale a été ralentie, cela n’empêche pas don Martin d’« apprendre à connaître les paroissiens et se faire connaître pour que la confiance s’établisse. »
Avec déjà un projet de rénovation mis à l’étude par le diocèse, don Martin aimerait aménager la maison Saint Joseph pour « redéployer une vie paroissiale conviviale, pratique, avec des salles, des bureaux, des lieux de réception, un parc, des salles de catéchisme. »