Mercredi 6 Avril
Méditation de Carême
Méditation de Carême
En ce temps-là, Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » Ils lui répliquèrent : « Nous sommes la descendance d’Abraham, et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : “Vous deviendrez libres” ? » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : qui commet le péché est esclave du péché. L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours. Si donc le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres. Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham, et pourtant vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous. Je dis ce que moi, j’ai vu auprès de mon Père, et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu chez votre père. » Ils lui répliquèrent : « Notre père, c’est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham. Mais maintenant, vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a pas fait. Vous, vous faites les œuvres de votre père. » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu. » Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c’est lui qui m’a envoyé. »
« Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »
Jésus me donne aujourd’hui le moyen d’être disciple, de connaître la vérité, et d’être libre. Une seule condition pour obtenir ces promesses si désirables : “demeurer fidèle à sa parole”.
« Nous sommes la descendance d’Abraham et nous n’avons jamais été les esclaves de personne » Est-ce que, comme les juifs qui entourent Jésus, j’ai le sentiment que ma liberté est acquise ? Que rien ni personne ne peut m’en priver ?
Convaincu que je vis dans l’intimité de Dieu, il m’arrive parfois de m’écarter de Lui tout en étant persuadé d’être fils. Petit à petit, je m’éloigne de tout commandement et de toute autorité divine. Je cherche une liberté radicale sans soumission filiale. Je veux vivre selon ma propre règle, selon ma propre vérité. Alors, comme le fils prodigue, je demande mon héritage et je quitte le Père. Aveuglé par ma volonté propre, j’éprouve un semblant de liberté, mais ce sentiment est éphémère, il me manque l’essentiel, je deviens esclave. C’est le moment de me tourner vers Jésus qui, dans sa patience, me montre comment retrouver la saine liberté : “Ma parole doit trouver sa place en vous, alors vous aurez Dieu pour Père, et vous m’aimerez !”
Je choisis de prendre 10 minutes chaque jour jusqu’à Pâques pour méditer et intérioriser l’Evangile. Trois fois par jours, je rechoisis d’être disciple en disant : “Jésus, je t’aime et j’ai confiance en toi”.