Mardi 5 Avril
Méditation de Carême
Méditation de Carême
En ce temps-là, Jésus disait aux Pharisiens : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. »
Les Juifs disaient : « Veut-il donc se donner la mort, puisqu’il dit : “Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller” ? » Il leur répondit : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. » Alors, ils lui demandaient : « Toi, qui es-tu ? » Jésus leur répondit : « Je n’ai pas cessé de vous le dire. À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde. » Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père. Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné. Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.
L’Evangile nous rappelle aujourd’hui la divinité du Christ dans le fameux “Je suis” de Dieu à Moïse lors de l’épisode du buisson ardent. Par ces paroles, Jésus semble provoquer l’interrogation des pharisiens qui ne savent pas qui il est. Il insiste sur le lien entre lui et le Père, qui ne forment bien qu’un seul Dieu. Il appelle son auditoire à croire en lui sous peine de mourir dans ses péchés sans pouvoir accéder à la vie éternelle. Le Christ annonce sa passion alors qu’il sera élevé de terre pour racheter les péchés du monde.
Comme le grain de blé qui meurt en terre et porte beaucoup de fruits, Jésus par sa mort sauve le monde, le fruit de sa passion est le rachat de toute l’humanité blessée par le péché. Le Christ est d’en haut car Dieu, mais aussi d’en haut car élevé sur la Croix. Nous qui sommes d’en bas, osons lever la tête pour contempler cette même croix, instrument de notre salut. A l’image des Hébreux mordus par les serpents, nous pouvons être sauvés en regardant la Croix qui nous rachète. Un seul regard suffit, un regard de foi et d’amour vers le Christ souffrant.
Redressons la tête vers le Christ en Croix, lui qui est d’en haut et qui nous attire à lui par sa sainteté. Méditons ainsi quelques minutes devant un crucifix sur la 11e station, “le Christ est cloué sur la Croix”.