THÉOLOGIE MORALE

L’Espérance

  • 14 heures de cours

  • 1,5 crédits ECTS

Mon Dieu, j’espère avec une ferme confiance, que vous me donnerez, par les mérites de Jésus-Christ, votre grâce en ce monde et la vie éternelle dans l’autre … L’acte d’espérance résume bien l’objet de cette vertu qui atteint Dieu en s’appuyant sur son secours pour parvenir au bien espéré 58 .

Proportionnant le désir de l’homme à sa fin surnaturelle, la béatitude, l’espérance est une des trois vertus théologales, car elle a Dieu pour objet. Elle a son caractère propre : elle est ainsi distincte de la foi par son siège et de la charité par le mouvement d’amour qu’elle perfectionne. Dieu n’est pas aimé ici pour lui-même mais pour le bien qu’il me promet. L’espérance, nous l’avons dit, est vertu du désir surnaturel. Comme vertu, elle s’inscrit dans la continuité des vertus naturelles et tout particulièrement de la passion de l’espoir qui nous porte vers le bien ardu. Au sommet de ces désirs naturels se trouve la béatitude, appréhendée par l’esprit comme le souverain bien. Une harmonie et une dialectique existent donc entre mon désir naturel de la béatitude et la vertu théologale d’espérance. Ce cours se propose donc d’exposer la vertu d’espérance et son caractère spécifique dans l’ensemble de l’organisme moral de l’homme.

Plan général

I – L’espérance naturelle comme vertu du désir.

II – L’espérance biblique.

III – La nature vertueuse de l’espérance théologale.

IV – Le don de crainte.