Dimanche 3 Avril
Méditation de Carême
Méditation de Carême
En ce temps-là, Jésus s’en alla au mont des Oliviers. Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner. Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu, et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? » Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre. Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. » Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre. Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu. Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? » Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »
Quant à Jésus, il s’en alla au mont des Oliviers.
Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner.
Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu, et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? »
Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre.
Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. »
Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre.
Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu.
Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? »
Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »
La phrase de Jésus chez saint Matthieu résonne comme une contradiction : « je ne suis pas venu abolir mais accomplir ». Dès lors pourquoi ne pas lapider cette femme surprise « en flagrant délit d’adultère » ?
Jésus ne se laisse pas tromper, il sait pertinemment que cette clause n’est plus appliquée. Ainsi Il nous enseigne comment accomplir la Loi : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. » Lui-même semble s’abstenir de juger ses contradicteurs : à peine sa sentence prononcée, il détourne le regard et se penche de nouveau vers la terre.
Les pharisiens ont détourné la Loi et lui ont fait perdre son sens profond : la Loi de l’amour. La vraie faute est précisément le jugement porté sur les fautes d’autrui (ou sur les nôtres !). En mettant les pharisiens face à cette réalité Jésus désarme ses adversaires et relève la femme adultère. C’est certainement ce que ressent la pécheresse dans le regard de Jésus : elle se sait aimée. C’est par l’amour de ce regard qu’elle va pouvoir puiser la force nécessaire pour faire ce que lui demande Jésus : « Va, et désormais ne pèche plus ».
Suis-je capable de poser un regard de de foi sur mon entourage ?
Cette semaine j’exerce mon intelligence à s’abstenir de poser un jugement sur les égarements des autres pour poser un vrai regard de foi : le christ a pris sur Lui nos péchés et est présent en chaque personne humaine.