Dimanche 17 Avril
Méditation de Carême
Méditation de Carême
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. »
Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.
« Le Christ mon espérance est Ressuscité » chante aujourd’hui Marie-Madeleine en revenant du tombeau. Oui, c’est bien là le mystère auquel Dieu nous a préparé pendant ce Carême. Car finalement, ces quarante jours passés à regarder nos péchés ne font que manifester l’amour du Christ pour nous. Toutes nos fautes, il les a prises sur lui pour nous faire miséricorde. C’est la logique de la croix qui, du plus bas de la condition humaine sort le plus grand don, celui de la vie éternelle.
Le mot est fort. La misère de nos offenses, de nos chutes et de nos découragements sont autant d’occasions pour Dieu de poursuivre sa création dans notre pauvreté. « Il obtient un meilleur résultat que s’il n’y avait jamais eu de mal […] Tout l’absurde auquel peuvent mener la bêtise et l’aveuglement de l’homme est ressaisi par l’amour tout puissant de Dieu, capable de faire entrer même l’absurde dans son plan de salut et ainsi de lui donner sens » (L’abandon Stinissen). Arrêtons donc de croire qu’il faut être digne pour être fils de Dieu. Il nous aime et il nous a sauvé. Écoutons-le proclamer « Voici que je fais toutes choses nouvelles » (Ap 21, 5)
Alors, que ferons-nous de cet amour ?
Aujourd’hui, je choisi une qualité que le Seigneur a mis en moi et je la développe tout au long du temps pascal.