Lundi 6 avril
Méditation de Carême
Méditation de Carême
Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare, qu’il avait réveillé d’entre les morts. On donna un repas en l’honneur de Jésus. Marthe faisait le service, Lazare était parmi les convives avec Jésus.
Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur et de très grande valeur ; elle répandit le parfum sur les pieds de Jésus, qu’elle essuya avec ses cheveux ; la maison fut remplie de l’odeur du parfum. Judas Iscariote, l’un de ses disciples, celui qui allait le livrer, dit alors : « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données à des pauvres ? » Il parla ainsi, non par souci des pauvres, mais parce que c’était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait.
Jésus lui dit : « Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. »
Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là, et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir ce Lazare qu’il avait réveillé d’entre les morts. Les grands prêtres décidèrent alors de tuer aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s’en allaient, et croyaient en Jésus.
En ce début de Semaine Sainte, la liturgie nous donne à contempler l’onction de Béthanie, « six jours avant la Pâque ». Marie, la soeur de Lazare, répand un parfum de grande valeur sur les pieds de Jésus. Nous pouvons voir dans ce geste l’amour gratuit de Marie pour Jésus, un amour large, sans calcul. Tout le contraire de Judas, esprit chagrin et hypocrite. Nous pouvons demander la grâce au début de cette semaine sainte, d’imiter la même gratuité et la même générosité de Marie. En cette période de confinement nous sommes limités, nous n’avons pas de grand parfum à offrir, nous nous sentons comme impuissants à pouvoir témoigner de notre amour pour Jésus comme Marie. Mais nous pouvons offrir tout notre coeur pour s’attacher à Jésus qui va mourir pour nous. A défaut de geste extraordinaire, nous pouvons décider au début de cette semaine d’offrir au Christ nos petits actes de notre quotidien confiné avec un grand amour. Ce sera notre manière de participer à sa Passion.
Fenitra
J’offrir au Christ un petit acte, de notre quotidien confiné, avec un grand amour. Ce sera notre manière de participer à sa Passion.