Vendredi 27 mars
Méditation de Carême
Méditation de Carême
En ce temps-là, Jésus parcourait la Galilée : il ne voulait pas parcourir la Judée car les Juifs cherchaient à le tuer. La fête juive des Tentes était proche. Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret.
On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait. Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ? Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ? Mais lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. » Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas. Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. »
On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue.
Pendant la fête des Tentes, les Juifs se construisaient des tentes semblables à celles que leurs pères avaient habitées en traversant le désert après leur sortie d’Egypte. Ils célébraient cette fête en souvenir des bienfaits du Seigneur.
Saint Jean nous apprend que Jésus monte à la fête « non pas ostensiblement mais en secret ». Ainsi Jésus ne cherche pas la faveur des hommes et ne prends pas plaisir à se voir entouré du glorieux cortège de la multitude qui aurait marché à sa suite.
En agissant dans le secret il ne montre pas non plus une crainte que l’on se saisit de sa personne mais plutôt il révèle que cette fête des Tentes préfigurait déjà son propre mystère. Oui, il est vraiment le Christ, le messie tant attendu que les habitants de Jérusalem peinent à reconnaître comme nous le rapporte l’évangéliste.
Quel est son mystère ? C’est ce qui sera pleinement manifesté dans la Croix et la Résurrection, d’où le fait que « son heure n’était pas encore venue ». C’est ce que nous célèbrerons dans le Triduum Pascal, le Christ qui nous donne le bienfait suprême que préfigurait la fête des Tentes, la Vie Éternelle ; c’est à dire la vie avec Dieu, le bonheur parfait qui comble le cœur de l’homme.
Paul
Faire une communion spirituelle en demandant à Dieu la grâce d’augmenter en nous le désir et de l’Eucharistie et de la Vie Éternelle.