Mercredi 18 mars
Méditation de Carême
Méditation de Carême
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise. Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. »
Les cœurs des disciples et des Juifs sont troublés. Et si Jésus n’allait-il pas trop loin finalement ? Ne balaierait-il pas en effet la Loi reçue par Moïse et transmise à nos pères, qui constituait jusqu’à présent notre identité du peuple élu face aux autres nations ? Pourtant, Jésus les rassure. Il leur dit qu’Il accomplit précisément cette Loi ancienne. Comment ? Par sa Personne divine même qui constitue la pierre d’attente de tout l’Ancien Testament. Plus précisément, par l’avènement de la Loi nouvelle qui est la grâce de l’Esprit-Saint reçue dans les cœurs des croyants par la foi au Christ. Toutefois, une question demeure : comment en effet, en tant que croyant, nous est-il possible d’observer fidèlement les commandements du Seigneur chaque jour ? Par un moyen facile et difficile à la fois : la confiance. Faire confiance à Jésus nous aide à vivre quotidiennement des commandements du Seigneur. Cet abandon, ce lâcher-prise en effet permet à notre cœur de rester ouvert à l’action de l’Esprit-Saint qui nous aidera en retour à accomplir fidèlement les commandements du Seigneur, non par pur légalisme mais dans leur esprit même. Car ce qui est important au final, c’est d’observer les commandements du Seigneur de manière vertueuse, c’est-à-dire de manière ferme, facile et agréable, par l’intériorisation de la Loi du Seigneur.
Ronan
Réciter la prière d’abandon du bienheureux Charles de Foucauld Mon Père, je m’abandonne à toi !