Lundi 16 mars
Méditation de Carême
Méditation de Carême
Dans la synagogue de Nazareth, Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. » À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.
Jésus prêche à Nazareth, la ville où il a grandit et exercé son métier. Les gens de la synagogue sont surpris d’entendre que des foules le suivent et qu’il fait des miracles. En effet, il connaissent bien le fils du charpentier et ils sont certainement dubitatifs quant à sa mission de prophète. Ils pensent savoir qui est Jésus et l’accueillent comme l’un des leurs. Certainement que le cœur de Jésus a du souffrir de l’étroitesse d’esprit ceux avec qui il a partagé tant de choses. Il aurait probablement aimé faire des miracles et partager la Bonne Nouvelle de l’Évangile avec ses proches. Il les met alors devant leur incohérence et leur rappelle qu’ils sont bien les fils de leurs pères. En effet, Israël avait rejeté les prophètes envoyés par Dieu. Le Seigneur, fatigué de son peuple, s’était tourné vers les autres nations pour leur dispenser les dons qu’Il réservait au peuple élu. Le message de l’Évangile de ce jour nous interpelle. Il ne faudrait pas croire que nous savons déjà qui est Jésus et quelle est la vérité. En effet, l’ouverture de cœur est indispensable pour recevoir le message du Christ. Sinon, nous risquons de ne pas l’accueillir le jour où il se présentera à nous.
Louis-Gustave
Ai-je peur du message de l’Evangile ? Ai-je des idées contraire à l’Evangile auxquelles je suis attaché et que je n’ose pas remettre en question ?