Qui peut imaginer le fardeau porté par Marie pendant sa vie terrestre ? Marie a connu l’angoisse de donner naissance au Sauveur dans des conditions difficiles et l’angoisse de la fuite en Egypte. Plus tard, elle a encore connu l’angoisse de la prédiction du vieux Siméon « ton fils sera en butte à la contradiction et toi une épée te transpercera le cœur », et l’angoisse de la disparition de son Fils pendant 3 jours, elle que l’ange avait appelé « la mère du Très-Haut ». Elle a connu l’angoisse de voir son fils rejeté si souvent pendant son ministère apostolique, alors que l’ange lui avait dit que « le Seigneur donnerait à son Fils le trône de David ». Elle a connu l’angoisse pendant la passion et la mort de son Fils, alors « qu’il devait régner sur la maison de Jacob pour les siècles sans fin ».
Qui plus que Marie a souffert sur cette terre, et qui plus qu’elle s’est mis à l’école de son Fils ? Elle qui « gardait toutes ses paroles en son cœur ».
L’invitation du Christ dans l’Evangile d’aujourd’hui est une invitation divine : unir notre vie à celle du Christ. Donnons, nous aussi, une réponse divine au Seigneur en priant avec l’aide de Marie.