Lundi 28 mars
Méditation de Carême
Méditation de Carême
En ce temps-là, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, Jésus partit de là pour la Galilée. – Lui-même avait témoigné qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays. Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête. Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin.
Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm. Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant. Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! » Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! » Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit. Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant. Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C’est hier, à la septième heure (au début de l’après-midi), que la fièvre l’a quitté. » Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison. Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée.
« [Jésus] avait témoigné qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays ». L’évangéliste suscite ici notre curiosité ! Quelle mission Jésus vient-il accomplir dans ce lieu où il ne se voit pas considéré par les siens ?
Alors que Jésus déplore les demandes des Galiléens qui ne voient en lui qu’un faiseur de miracles, il éduque l’un des leurs à la foi : un fonctionnaire royal. Certes ce dernier est venu de loin et s’est abaissé depuis sa fonction royale jusqu’à venir seul, loin de chez lui et de sa suite, vers ce Jésus dont il semble tout de même connaître au moins la réputation. Un chemin qui prouve un grand désir ! Mais Jésus le mène sur un autre chemin à parcourir : un chemin d’intériorité et de vraie foi.
Le fonctionnaire royal change trois fois de plan : il demande d’abord à Jésus la guérison pour son fils, puis de se rendre à Capharnaüm, et enfin… le croit sur parole. Pas de geste de la part de Jésus, pas de mouvement qui indiquerait qu’il prie. Rien qui pourrait faire croire au miracle, une parole seulement : « Va, ton fils est vivant ». Et le fonctionnaire « crut ».
Mon effort de Carême : Aujourd’hui renouvelons notre foi en la parole du Christ et disons-lui avec une confiance simple et filiale : « Seigneur, j’ai foi en toi » !