Lundi 7 mars
Méditation de Carême
Méditation de Carême
L’évangile aujourd’hui au début du Carême nous rappelle le principe philosophique que « ce qui est le premier en l’intention est le dernier en l’exécution ». L’intention ultime de notre Carême ne doit pas seulement être de nous préparer pour Pâques, mais pour le jugement dernier. Et pour être sauvé ce jour-là, le Christ souligne aujourd’hui l’importance des œuvres de miséricorde corporelles. En d’autres occasions, Jésus parle aussi de la nécessité de la foi (Jn 6, 47 ; Mc 16, 16). Mais selon saint Paul, il s’agit toujours d’une foi qui « agit par la charité ». (Ga 5, 6). Et la charité se montre d’abord par les bonnes œuvres envers le prochain. Il faut toujours commencer par satisfaire les besoins corporels de celui-ci, selon l’évangile d’aujourd’hui. Mais la plus grande œuvre de miséricorde qu’on peut faire pour le prochain, c’est de l’aider à être sauvé lui-même. Et pour cela, il a aussi besoin des œuvres de miséricorde spirituelles : conseiller les perplexes, enseigner les ignorants, avertir les pécheurs, consoler les affligés, pardonner les offenses, supporter les personnes ennuyeuses, et prier pour les vivants et les morts. Tout le monde n’a peut-être pas la possibilité de pratiquer toutes ces œuvres de miséricorde. Mais chacun peut toujours faire quelque chose.
Mon effort de Carême : Faire un examen de conscience sur les oeuvres de miséricorde que je pratique le moins, corporelles ou spirituelles, et en faire un acte concret.