Jeudi 2 avril
Méditation de Carême
Méditation de Carême
En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : « Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un garde ma parole, jamais il ne verra la mort. »
Les Juifs lui dirent :« Maintenant nous savons bien que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis : “Si quelqu’un garde ma parole, il ne connaîtra jamais la mort.” Es-tu donc plus grand que notre père Abraham ? Il est mort, et les prophètes aussi sont morts. Pour qui te prends-tu ? »
Jésus répondit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites : “Il est notre Dieu”, alors que vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais et, si je dis que je ne le connais pas, je serai comme vous, un menteur. Mais je le connais, et sa parole, je la garde. Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu, et il s’est réjoui. »
Les Juifs lui dirent alors : « Toi qui n’as pas encore cinquante ans, tu as vu Abraham ! »
Jésus leur répondit :« Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS. »
Alors ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter. Mais Jésus, en se cachant, sortit du Temple.
“Si quelqu’un garde ma parole, il ne verra pas la mort pour toujours.”
Dieu se donne à chacun dans le silence et la prière, par le prochain (même en confinement), par la liturgie (même en facebook live), afin que nous accueillions sa Parole, que nous la gardions fidèlement, que nous portions du fruit, que nous l’annoncions autour de nous : « Ce que je vous dis dans la nuit, répétez-le en plein jour. Ce que vous entendez dans le creux de l’oreille, criez-le sur les places. » (MT 10, 27) Car garder la Parole, ce n’est pas se l’approprier, c’est au contraire l’actualiser, pour pouvoir en témoigner. Aussi le Christ, aujourd’hui, nous propose deux actions à contempler : il exige, et il promet. Une exigence pour notre sainteté, une promesse pour sanctifier.
L’exigence est de garder la Parole : lire l’évangile du jour dès le réveil, méditer les mystères du rosaire, avoir toujours sur soi un nouveau testament de poche, écrire sur un carnet ses versets bibliques marquants, peuvent y aider. Il s’agit de retenir (pourquoi pas par cœur) certaines paroles et les actualiser dans notre journée : Est-ce que la parabole du bon samaritain m’aide à venir en aide au frère malade, au frère qui passe un mauvais moment ? Est-ce que le fils prodigue m’aide à croire au pardon et à la miséricorde ? Est-ce que la passion du Seigneur m’aide à tenir bon dans les épreuves, les souffrances ?
La promesse est que notre fidélité à la Parole nous sauve de la mort. Elle nous prendra tous un jour, mais par la foi animée par la charité, nous la traverserons grâce au Christ. C’est notre espérance. C’est ce que nous pouvons témoigner, prêtres, religieux et laïcs, en ce temps d’épreuves, de souffrances et de deuils : toute la radicalité de l’évangile est là. Le chrétien est un témoin de l’au-delà : alors que la société recherche le bien être, l’Eglise ne prêche que pour notre salut.
l’invitation de Jésus à être fidèle sa Parole en lisant plus régulièrement la Bible. Pour nous préparer à la semaine sainte qui approche, dans l’évangile afin de nous imprégner de l’esprit dans lequel Jésus s’est donné à nous par sa croix. Par la lecture de l’Ecriture, nous discernerons ce que Dieu veut pour chacun d’entre nous, alors nous pourrons faire sa volonté, ce qui libère du péché et nous rend libres.
Augustin
noter sur un petit papier les 3 phrases ou paraboles du Christ qui me marquent et le garder dans mon portefeuille, l’étui de mon smartphone. Puis relire et méditer au cours de la journée !